2. Edgar. Les pleurs d'Hélène .

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   Edgar lui concédait qu'il lui devait bien quelque plaisir... Elle y avait droit il en avait le devoir ne serait-ce que conjugal. Il n'avait pas à la punir. Le désir n'est-il pas une donnée naturelle, satisfaire un désir n'est-il pas aussi naturel ? y satisfaire serait-il un péché mortel, il n'y a que dans les mauvaises religions que l'on dénonce le sexe comme étant non pas un désir, mais un péché mais c'est parce que l'on interprète mal la volonté divine. Parce qu'elle était vieille et lui vieux oui lui aussi très vieux et qu'Ils disaient qu'à cet âge c'est répugnant, dégueulasse de faire l'amour, de penser à ses choses-là, de vouloir encore mêler leurs flasques et vieilles chairs.

   Oh ! certes l'amour l'amour ... non mais désirer frotter ses peaux encore ce n'était pas si mal à cet âge ..

 Et nus sur le lit ils s'embrassèrent, elle ouvrit ses jambes, écarta sa chatte, il la lécha, la regarda, la masturba.  Il ne détestait pas sa chatte, il aimait bien sa croupe. Mais elle n'aimait pas qu'il lui léchât l'anus, ni la raie des fesses, dommage, elle n'aimait pas l'amour brutal, l'amour sauvage, l'amour rosse, l'amour grossier, elle aimait que l'on y mît les formes. Elle n'avait jamais aimé alors que lui eût voulu tout expérimenter quitte à le regretter ... Elle voulut qu'il lui doigtât le vagin, en même temps qu'elle se caressait le clitoris. Puis il se masturbèrent chacun pour soi ... Et ils jouirent sans sperme, sans joie, tristes ...

    Il se rappela une maîtresse, femme divorcée, belle plante. Son mari l'avait plaquée sans prévenir, avait tout déménagé alors qu'elle était allée on ne sait où chercher son fils. Il en avait profité pour, un classique. Donc elle avait fixé ses régles, je ne veux pas que tu me lèches le sexe, mes valeurs chrétiennes me l'interdisent ! mais je veux bien que tu me sodomises. Quoi ! ses valeurs chrétiennes interdisaient qu'on lui léchât la chatte, mais non qu'on la sodomisât ! 

    Hélène sur une insistance d'Edgar n'avait qu'une seule fois fini par se prêter à cette pratique et sans gel, ils ne connaissaient pas les usages, il ne l'avait qu'un peu pénétrée, elle n'y avait éprouvé aucun plaisir et lui à peine, et n'avait pas éjaculé. Edgar avait été précautionneux, ce n'était pas du Rocco Siffredi. Edgar était un tendre.

   Quand ils se déprirent, elle pleurait Hélène . Elle pleurait toujours après l'amour ou ce qui en faisait office.

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14 janvier 23

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